Accidents Salvateurs Nouvelle Version
Accidents salvateurs Nouvelle version
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série dhistoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans nimporte quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
Alors ce casting ?
Je suis prise !
Dans quel sens ?
Quoi, tu nas jamais vu de film pour grandes personnes ?
Bien sûr que si.
Alors, tu es déjà au courant : cest dans absolument tous les sens.
Ça restera entre nous.
Bien sûr, bien sûr
Je te jure !
Je te fais confiance, je sais que tu ne diras rien. Seulement, un métrage est fait pour être vu. Et de manière virale, car la baise fait le buzz. Mes séquences seront vues, et pas quun peu. Si je reste une illustre inconnue ma carrière sera de très courte durée. Si je trouve mes marques, je serais matée des millions de fois. Donc je me fais pas dillusions : en principe, ça se saura tôt ou tard.
Tu ne le crains pas ?
Je my suis préparée
Jen reviens toujours pas que tu aies décidé de tourner du X. Comment tes venue lenvie ? Petite fille tes copines se voyaient en maîtresses décole alors que toi tu timaginais attrapée en sandwich ?
Ha ha, Dieu merci non ! Cest une question de déclics. Le premier déclic, je lai eu à quinze ans. Ou plutôt, je dirais
jai eu ce qui devait enclencher ce déclic. Un accident qui aurait pu être fatal. Javais les mains occupées par un tube de crème, et la brosse à dents en bouche. Oui, jai toujours eu la manie de faire plusieurs choses en même temps.
Autre qualité indispensable dans le milieu !
Certes. Bref, maman ma dit je ne sais quoi depuis la cuisine, comme je ne lentendais pas bien je me suis rapprochée
et vlan ! Jai trébuché sur un jouet du petit frère.
Et tas compris que tu étais capable dexécuter des gorges profondes.
Pas immédiatement. Je savais à peine ce quétait une pipe, alors une gorge profonde jen étais à des années-lumière. La seule fois où jen avais entendu parler cétait dans un documentaire au sujet de Mark Felt, cet agent du F.B.I. qui se faisait appeler « Deep throat » lorsquil était informateur. Quelque temps plus tard, jai maté mes premiers pornos sur Internet, avec une copine. Jai tout appris en une après-midi : le cunni, le gang-bang, la partouze, le fist, le gode
cétait un tout nouvel univers qui souvrait.
Et toute une nouvelle panoplie de possibilités aussi.
Encore que je ne les ai pas toutes adoptées, loin de là. Le fist par exemple, non merci
Quest-ce que tu as pensé de toutes ces vidéos ?
Au début jétais perplexe ! Ni excitée, ni écurée. On a zyeuté de tous les genres. Mon cerveau buguait : je ne voyais pas le lien avec Mark Felt. Puis je me suis dit quil ny avait aucun lien, et peu à peu je me suis surprise à aimer.
Et tu tes alors souvenue de cet avalage de brosse à dents.
Oui, cest là que jai eu le VRAI déclic. Le tout premier. Je me suis dit
tiens, si ça me plaît et que cest si simple à faire, pourquoi ne prendrais-je pas un jour la place de ces jolies filles ? Dautant que je suis plus jolie que la plupart dentre elles. Jaurais sans doute du succès, et on dit que ça rapporte un max.
Il y a eu un deuxième déclic ?
Oui, lannée daprès, quand jai commencé à coucher. Lors dune de mes premières fois, jai eu affaire à un mec franchement membré. Sans rire, une bonne vingtaine de centimètres. La taille me foutait les jetons, pourtant il navait pas du tout lintention dy aller bourrin.
Et tu las fait ?
Oui, et je me suis montrée assez douée dès le début. Enfin, pas tant que ça non plus, puisque cest là que le deuxième accident sest produit.
Cest drôle
deux déclics pour deux accidents.
Javais les deux bras tendus, paumes posées sur son torse. Grâce à eux et à mon bassin, je maîtrisais : jy allais tout doucement, touche par touche
et sans intention daller jusquau bout.
Sans intention de le faire jouir ?
Non, sans intention de tout menfourner. Je tassure quil en avait vraiment une impressionnante, en tout cas pour la frêle jeune fille que jétais. Et que je suis toujours, en un sens. Tout se déroulait au top, jallais et venais en ajoutant de la profondeur, allant jusquà une bonne dizaine de centimètres, sinon un peu plus. Il était content, jétais contente. Puis, mes cheveux mont gênée. Javais une coupe super longue à lépoque, les mèches étaient dans mes yeux, je ne voyais presque plus rien. Et jadore voir, tout voir. Là en loccurrence, voir ses yeux grands ouverts et ses pupilles délicieusement dilatées. Au moment où jétais en haut, mapprêtant à redescendre, jai porté la main à ma chevelure, agacée de ne rien distinguer
nerveusement, sans réfléchir. Cétait sans compter la faiblesse de mes petits bras tout maigrichons. Il ny en avait plus quun seul pour supporter mon poids !
Il sest relâché ?
Dun seul coup. Le bras sest détendu, mon bassin na pas eu le temps de réagir, ni mes cuisses : il ny a pas à dire, la loi de Newton ne pardonne pas. Cest vif comme léclair ! La seconde daprès, jétais si enfoncée que jai pu sentir ses testicules toquer contre ma raie, et ses poils pubiens contre les miens. Jai poussé un grand cri, qui est sorti tout seul. Tout limmeuble a dû être au courant de la mésaventure.
Ce nétait pas le cas ?
Non. Ça mavait donné une sensation forte, sans me blesser pour autant. Sans même me faire ressentir la moindre souffrance. Les mois qui ont suivi, jai un peu tout expérimenté. Et jai constaté que quelque soit le ou les partenaires, quel que soit la pratique, jencaissais à fond et je gérais à laise. Sans ces deux accidents, je ne men serais peut-être jamais aperçue !
Tu raconteras ça aux journalistes pour tes premières interviews. Voilà qui ta donné la vocation.
Jignore si je lai ! On verra bien. En attendant, cest un moyen dassurer des revenus faciles et réguliers.
Cest ce quon dit. Ce nest pas si sûr.
Je tai dit, on verra bien.
Je me demande juste pourquoi tu nas pas eu envie de devenir comédienne classique. Au cours de théâtre tétais la meilleure. Je tassure, cest pas pour flatter, ya du potentiel. On taurait donné de meilleures répliques à prononcer.
Dans le ciné lambda, on fait de mauvaises tirades en faisant croire quelles sont bonnes. Dans le X, on ne se cache pas de déclamer des phrases mal écrites. Où est la différence ?
La différence ? Faire du sexe ou ne pas en faire, là est la différence entre classique et porno.
Vraiment ? Actrice classique, pour réussir tu couches derrière les caméras. Actrice porno, devant. Cest tout ce qui change. Jai préféré ne pas être hypocrite. Quitte à me faire arroser de sperme, autant le faire sous le feu des projecteurs quen coulisse entre deux prises.
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